CR 5 Octobre 2005


Réseau des électroniciens, comité de pilotage en Midi-Pyrénées

Compte rendu de la réunion du 10 octobre 2005 à 14h30

Présents : Jean Alquier, Laurent Bary, Loïc Drigo, Lahcen Fahri, Christian Ganibal, Christian Lemaire, Stéphane Martin, Jacques Salon, Didier Laurent, Jean-Louis Druilhe (secrétaire).


Rappel : prochaine rencontre des électroniciens Midi-Pyrénées prévue le 29 novembre et formation CEM
Cette rencontre sera suivie d’une formation CEM dispensée par Philippe Dunand. La présentation des participants et le bilan de formation présenté par Laurence Neuville ne devraient pas excéder 15 minutes. Pour le partage d’expérience, Luc Etcheverry (LGC) et Jean-Louis Druilhe (LEH) disposeront de 20 minutes chacun, pour présenter une activité de leur Laboratoire. Philippe Dunand nous présentera les aspects fondamentaux de la CEM pendant 2H00. Au 5 octobre, le bilan des inscrits est de 7 personnes pour une formation limitée à 12 personnes voire 15 si la demande se révèle importante. Stéphane Martin nous rappelle l’échéance du 28 octobre pour laquelle les inscriptions seront acceptées.

Réunion du comité de pilotage national :
Didier Laurent nous fait part d’un prochain séminaire de prospective qui se tiendra à Lyon le lundi 10 et mardi 11 octobre. Il fait suite à un audit qui a eu lieu cette année pour engager une réflexion sur les futures actions du réseau national. Il lui est conseillé de drainer des moyens humains et financiers pour assurer une continuité avec les réseaux régionaux. Ce séminaire de réflexion du comité de pilotage national devra lancer un appel au volontariat pour organiser les prochaines rencontres nationales.
Didier Laurent nous évoque une disponibilité de 3 jours par semaine pendant 2 mois pour organiser une rencontre nationale. Christian Lemaire fait remarquer qu’il s’agit d’un sacerdoce pour lequel le Directeur de Laboratoire doit impérativement être favorable. Stéphane Martin nous rappelle que pour l’organisation de rencontres nationales, la personne organisatrice est toujours secondée par une personne expérimentée associée à une autre personne qui est pressenti pour organiser la rencontre nationale suivante.
Lahcen Fahri nous précise que les membres du comité de pilotage national sont toujours secondés par des personnes appartenant à la délégation régionale organisatrice mais que le principe du volontariat reste de mise.
Didier Laurent évoque les sujets qui seront traités prochainement par le comité de pilotage national : Faut-il maintenir les rencontres nationales sous la forme actuelle ou envisager des modifications prévisibles à la lecture des conseils formulés après l’audit ?
N’y a-t-il pas un risque de lassitude si l’organisation des ces rencontres nationales se fait uniquement sur la base du volontariat ? Une proposition d’impliquer les membres des réseaux régionaux est envisagée pour l’organisation des rencontres nationales.
Christian Ganibal nous dit que le principe des réseaux par branches professionnelles se généralise. Le rapport d’audit révèle qu’il faudrait motiver les catégories les moins représentées comme les techniciens et les ingénieurs de recherche. Lahcen Fahri nous rappelle que c’est une préoccupation du comité de pilotage de décloisonner les corporations de spécialités et d’inciter tous les électroniciens à participer à ces rencontres.
Didier Laurent nous donne les points clés relevés par l’audit dont Rémi Brendel est le président :
Impliquer plus étroitement les réseaux régionaux dans la structuration du réseau national
Stimuler la participation des catégories les moins bien représentées
Diversifier les actions favorisant les rencontres entre électroniciens et chercheurs
Renforcer le tutorat et les missions d’accueil des nouveaux adhérents
Permettre à un plus grand nombre d’électroniciens de participer aux rencontres nationales
Améliorer la visibilité et l’attractivité du site web
Ouverture du réseau vers l’extérieur (milieu industriel et international)

Concernant les rencontres entre électronicien et chercheurs, Lahcen Fahri redéfinit le rôle du réseau des électroniciens qui ne doit pas évoluer vers un réseau de thématiques mais qui doit rester un réseau de compétences et de métiers. Il fait remarquer qu’une invitation des chercheurs au réseau régional pourrait faire apparaître une problématique de compétences et de savoir-faire opposée à une problématique de la connaissance. Laurent BARY oppose à cette vision le cas de maîtres de conférence qui ont les mêmes préoccupations techniques que les nôtres et qui sont demandeurs de savoir-faire.
La question en suspend est d’envisager que le réseau puisse s’ouvrir à tous les électroniciens de tous les EPST. Christian Ganibal précise que le réseau peut être vu comme une entité de compétences et de savoir-faire mutualisés où chaque participant peut apporter sa contribution et en retenir ce qui l’intéresse. Stéphane Martin cite l’exemple du stage CEM qui aurait été profitable à des MCF à condition de les avoir identifiés mais ce ne sera pas à nous de changer la méthode pour honorer leurs attentes.
Didier Laurent se chargera de rapporter au comité national les cas concrets qui nous intéressent en matière de formation. Le budget formation pour la DR14 est en baisse de 90 K€ par rapport à 2004.
Stéphane Martin rappelle que les préoccupations du réseau national sont similaires aux nôtres et que la forme la plus aboutie du partage de compétences est le tutorat. L’ensemble des connaissances au CNRS et dans les EPST permettrait une efficacité de travail exceptionnelle mais cette forme de mutualisation paraît difficile à obtenir.

Rencontre des correspondants régionaux le 8 novembre 2005 :
Lahcen Fahri propose que nous puissions nous mettre en relation avec le réseau des mécaniciens et inviter son correspondant à la prochaine rencontre régionale. Christian Lemaire et Lahcen Fahri sont invités lors de la journée du 8 novembre, à présenter le réseau Midi-Pyrénées aux membres du comité national. Tous les correspondants régionaux seront invités à fixer les orientations de leurs réseaux respectifs par rapport à quelques préoccupations du réseau national. Chaque représentant régional aura 10 minutes pour présenter son réseau et cette audition sera suivie par une conclusion. Il sera fait une synthèse de toutes les réponses du questionnaire envoyé par le comité national et des réflexions personnelles lors de cette journée, pour l’amélioration du fonctionnement du réseau national.
Christian Ganibal considère que la mutualisation de moyens techniques est possible à l’échelle du réseau national pour du matériel spécialisé et coûteux. Un des problèmes récurrents, concerne l’achat de produits partagés par toute la communauté pour lesquels, les achats séparés ne permettent pas de bénéficier de remises importantes. Faudrait-il créer un seul point d’entrée national pour se procurer certains produits et qui paierait ?
Loïc Drigo nous cite l’exemple du logiciel PROTEL qui est un outil acheté par plusieurs laboratoires français et qui ont bénéficié d’une remise de 70%. La formation PROTEL d’une durée de 3 jours est inadaptée aux attentes des électroniciens et suite à d’autres formations payantes inappropriées, la délégation régionale a émis des avis défavorables sur certaines formations externes. La solution des formations internes bénévoles ne sont pas plus opportunes comme le souligne Christian Ganibal, car les intervenants peuvent ne pas être des pédagogues avérés.
L’avantage des formations payantes est qu’il est possible d’en évaluer le contenu et il serait préjudiciable d’envisager des formations bénévoles.

Questions diverses :
La prochaine réunion du comité de pilotage se tiendra au Laboratoire LGC, le mercredi 26 octobre à 14H00.
Jacques Salon nous fait part de la création du site web du réseau de la région Aquitaine-Limousin qui inclut un forum de discussion et qui est peut être mieux adapté aux attentes des membres des réseaux d’électroniciens.
Loïc Drigo nous rappelle qu’il existe une charte graphique pour la présentation des sites web du CNRS et qu’il faudrait s’en inspirer. Les forums de discussions nécessitent des médiateurs et c’est un outil difficile à mettre en œuvre localement.
Stéphane Martin nous fait part de la création d’une nouvelle structure de l’UFR PCA, qui sera prochainement équipée pour réaliser des circuits imprimés en classe 4. Des Laboratoires sont sollicités pour participer à l’achat de ces nouveaux équipements.
Jean Alquier nous relate son expérience récente en matière de fabrication de circuits imprimés. Il a découvert une société (PCB-POOL) qui mutualise le coût de l’outillage à l’ensemble des clients dans la limite d’une surface totale de 400x460mm.